MAISON
Ostertag AuctionÂ
1883-1940
Â
Â
Â
La Maison OSTERTAG AUCTION
LâhĂ©ritage dâun grand joaillier, collectionneur dâart et marchand dâobjets de valeur
Â
Arnold Ostertag, joaillier et collectionneur dâexception
La Maison OSTERTAG AUCTION trouve son origine dans le parcours unique de M. Arnold Ostertag, joaillier suisse Ă©tabli Ă Paris dans les annĂ©es 1920, au cĆur du prestigieux 3, avenue Matignon.
Connu pour son Ćil dâexpert en pierres prĂ©cieuses, il fut non seulement un joaillier de renom, mais aussi un collectionneur passionnĂ© dâobjets dâart, de sculptures, de tableaux anciens, et de piĂšces historiques.
Son goĂ»t raffinĂ© lâa menĂ© Ă constituer au fil des dĂ©cennies une collection Ă©clectique et prĂ©cieuse, nourrie par ses participations rĂ©guliĂšres aux grandes ventes aux enchĂšres de lâĂ©poque.
Une figure respectĂ©e du luxe et du marchĂ© de lâart
Fournisseur discret mais incontournable de maisons comme Cartier, Van Cleef & Arpels ou Verdura, Arnold Ostertag sâest Ă©galement distinguĂ© dans un cercle plus confidentiel : celui des collectionneurs et amateurs dâart europĂ©ens.
Il frĂ©quentait assidĂ»ment lâHĂŽtel Drouot, Ă la recherche dâobjets rares, de bijoux anciens ou de curiositĂ©s artistiques Ă intĂ©grer dans ses acquisitions personnelles.
Son expertise ne se limitait pas aux gemmes : il Ă©tait aussi un marchand Ă©clairĂ©, reconnu pour sa connaissance des Ćuvres, des Ă©poques, et des styles.
Â
Une transformation naturelle vers les ventes aux enchĂšres
En 2009, la Maison OSTERTAG a entamĂ© une mĂ©tamorphose ambitieuse : passer de la haute joaillerie Ă une maison de ventes spĂ©cialisĂ©e installĂ© Ă Paris et Ă Marbella, conservant lâexpertise de son fondateur et lâĂ©tendant Ă lâensemble des objets de valeur et des Ćuvres dâart .
Cette Ă©volution sâinscrit naturellement dans lâhĂ©ritage de M. Ostertag, collectionneur averti et acteur du marchĂ© tout au long de sa carriĂšre.
Â
OSTERTAG AUCTION â Une expertise unique Ă Marbella
InstallĂ©e aujourdâhui Ă Marbella, ville emblĂ©matique du luxe et de la culture internationale, OSTERTAG AUCTION offre :
- Des ventes aux enchĂšres spĂ©cialisĂ©es en bijoux, montres, objets dâart, tableaux, sculptures et collections privĂ©es.
- Un service dâestimation et de rachat immĂ©diat pour les bijoux en or, diamants et montres de prestige.
- Une approche patrimoniale, pour les successions, partages, donations ou valorisations.
Nous mettons en Ćuvre un savoir-faire unique issu de la haute joaillerie, enrichi par une vĂ©ritable culture de lâart et de la collection.
Â
Une passion familiale, un nom qui perdure
OSTERTAG AUCTION perpétue la tradition initiée par M. Ostertag, en alliant rigueur, raffinement et discrétion.
Notre Ă©quipe est constituĂ©e dâexperts joailliers, de gemmologues, mais aussi de spĂ©cialistes du marchĂ© de lâart, partageant cette passion pour les objets rares et prĂ©cieux.
Â
Pourquoi nous choisir ?
Parce que nous connaissons à la fois la valeur commerciale et émotionnelle de vos biens.
Parce que nous comprenons les attentes des vendeurs et les exigences des acheteurs.
Parce que notre histoire est celle dâun collectionneur devenu marchand, et aujourdâhui, dâun marchand devenu commissaire de votre patrimoine.
Biographie :Â
Melchior Siegfried Arnold Ostertag était le plus jeune de trois enfants, né en 1883 à Lucerne, en Suisse.
En 1922, Arnold Ostertag, 39 ans, sâinstalle Ă Paris, oĂč il dĂ©bute sa carriĂšre de joaillier en nĂ©gociant des perles. Il a bien choisi son emplacement en ouvrant sa boutique au 16 Place VendĂŽme, au cĆur du quartier de la joaillerie française. Le magasin portait son nom et lâannĂ©e suivante, il dĂ©posa sa marque.
Dâautres boutiques Ostertag ont suivi au fil des ans Ă Cannes, Le Touquet et New York.
Ostertag avait Ă©galement un Ćil vif pour les accessoires de bijoux, tels que les Ă©tuis de toilette, les Ă©tuis Ă cigarettes et les compacts. Les kits de maquillage intelligents comprenaient des compartiments qui contenaient magnifiquement tous les outils dont il fallait avoir besoin. Les pierres dures dĂ©coratives comprenant du jade, du lapis-lazuli et de lâagate Ă©taient ornĂ©es de cabochons de rubis et de saphir et rehaussĂ©es de diamants, ce qui en faisaient de petites Ćuvres dâart.
Ostertag proposait Ă©galement des horloges produites par la prestigieuse firme Verger-FrĂ©res. Georges Verger Ă©tait lâune des rares personnes Ă possĂ©der le secret des «Mystery Clocks» car les Ćuvres ne sont pas visibles et les aiguilles semblent flotter.
Les crĂ©ations dâOstertag ont Ă©tĂ© chĂ©ries par une clientĂšle dâĂ©lite qui comprenait des impĂ©ratrices, des rois et des ducs, ainsi que des cĂ©lĂ©britĂ©s.
La chanteuse dâopĂ©ra et cĂ©lĂ©britĂ© du cinĂ©ma Grace Moore a choisi de porter un superbe collier Ostertag en diamant pour ses dĂ©buts au Carnegie Hall.
Arnold Ostertag sâest mariĂ© quand il avait 56 ans. Son Ă©pouse, Verna, une AmĂ©ricaine, nâavait que 25 ans. Ils se sont mariĂ©s Ă Paris en aoĂ»t 1939 aprĂšs une cour de deux ans Ă Cannes. La guerre a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e un peu plus dâun mois aprĂšs quâils aient prononcĂ© leurs vĆux, et Verna est immĂ©diatement retournĂ©e aux Ătats-Unis. Son mari a suivi quelques mois plus tard, laissant la direction de lâentreprise Ă un employĂ© de confiance. Arnold Ostertag est mort en avril 1940. Le magasin parisien nâa pas survĂ©cu Ă lâoccupation nazie et a fermĂ© ses portes en 1941. Verna a Ă©pousĂ© Paul Flato, un autre bijoutier bien connu.
Bien que son histoire soit brĂšve, les contributions dâOstertag au cours des annĂ©es 1920 et 1930 ont Ă©tĂ© importantes; câest un hĂ©ritage de style exquis et de qualitĂ© sans compromis.
Lâinfluence globale la plus importante pour les bijoux Ostertag Ă©tait, naturellement, le style Art DĂ©co, qui faisait fureur dans les annĂ©es 1920 et 1930. Les crĂ©ations dâOstertag Ă©taient somptueuses et accrocheuses, avec une gamme exquise de diamants Ă©tincelants et de pierres prĂ©cieuses vibrantes serties de platine et dâor. Des broches, bagues, colliers et boucles dâoreilles, ainsi que des montres dĂ©coratives, faisaient partie des assortiments de bijoux Ostertag.
Â
Â
Â
Arnold Ostertag: l’un des grands Joailliers Français des annĂ©es trente
Arnold Ostertag photographiĂ© par le photographe des Peoples des annĂ©es trente R. Sobol qui fut le photographe de Nina Myral, Lucienne Boyer, Mistinguet, Jenny Golder, RenĂ©e Heribel, JosĂ©phine Baker…..
Cliquez sur toutes les photos pour les agrandir
Voici l’objet qui rĂ©sume le plus, l’art et la vie de Melchior Siegfried Arnold Ostertag.
Pour un chercheur Chinois ou un artiste Chinois, c’est l’un des objets de « la table de l’Ă©rudit bureaucrate ou lettrĂ© (en Chinois : 棫性怫 ; Pinyin: shĂŹ dĂ fĆ«) Sur leur table il avait un certain nombre de choses essentielles : des pinceaux pour la calligraphie, un Bitong (un pot Ă brosse) pour mettre ses pinceaux, et une pierre d’encre Ă moudre l’encre.
Ce merveilleux objet est un « pot à Pinceaux et à brosse » fabriqué pour Arnold Ostertag qui le vendit.
De forme cylindrique, le corps du matĂ©riau de nĂ©phrite blanche gravĂ©e, dĂ©licatement sculptĂ©e avec le bambou, le pin et le prunus, symbolisant « trois amis de l’hiver » *, complĂ©tĂ© par un couvercle et la base onyx, ornĂ©e de rubis cabochon et anneaux de nĂ©phrite de couleur vert foncĂ©, or jaune 750/1000°carats, signĂ©, d’environ 180.00 x 111.50 x 110.m/m.
*Les trois amis de lÂŽhiver que dĂ©crit la maison Sotheby’s qui a vendu ce Pot peuvent ĂȘtre aussi connus sous les noms « des trois amis du froid », ou encore Sui han Sanyou, et font rĂ©fĂ©rence aux trois plantes suivantes : Le Pin le Bambou et lÂŽabricotier du Japon (le prunus). Pourquoi en Chine les appelle t on « les trois amis… » : parce que chaque annĂ©e, alors que lÂŽhiver approche, la plupart des plantes commencent Ă dĂ©pĂ©rir. Sauf le pin, le bambou et lÂŽabricotier du Japon, Ils incarnent Ă eux trois, les vertus de persĂ©vĂ©rance, dÂŽintĂ©gritĂ© et de modestie. Ils sont trĂšs respectĂ©s en tant que tels dans le Confucianisme, et reprĂ©sentent les qualitĂ©s primordiales de lÂŽhomme lettrĂ©.
Une lĂ©gĂšre diffĂ©rence entre la NĂ©phrite, pierre dure qui peut ĂȘtre une amphibolite Ă actinote et trĂ©molite, et la JadĂ©ite qui est une pyroxĂ©nite constituĂ©e en grande partie de PyroxĂšne :
La NĂ©phrite blanche en Chine est appelĂ©e « gras de mouton » mais cela n’a rien Ă voir avec « la Pierre de Lard » qui sert a imiter toutes les pierres ornementales en Asie, car c’est trĂšs tendre et au toucher, on a une sensation de gras…mais je m’Ă©gare !!!
 Quand j’ai frĂ©quentĂ© l’Ă©cole de Bijouterie, Joaillerie, OrfĂšvrerie de la rue du Louvre, Ă l’Ă©poque nous ne recevions aucune notion de l’histoire de nos mĂ©tiers. Ostertag, cela ne s’apprenait pas dans les Ă©coles de joaillerie.Â
Melchior Siegfried Arnold Ostertag est né en Suisse, en 1883 à Lucerne.
Son pĂšre, Martin Xaver Ostertag, nĂ© lui aussi Ă Lucerne le 28-02-1837, l’a dĂ©clarĂ© le 19 fĂ©vrier 1883 sous le nom de Siegfried-Arnold Ostertag.Â
Sa mÚre se nommait Fransiska (qui est un prénom Islandais) Hess, née le 4-11-1844 à Sarnen à 21 kms de Lucerne ou elle épousa le 11 mai 1868 Martin Xaver.
Il est important pour la suite de signaler que les grands parents Martin Ostertag et Anna Maria Willimann d’une part, et Melchior Hess et Anna maria Infeld Ă©taient de ce canton et n’Ă©taient pas juifs.
S’ennuyait-il dans le canton de Lucerne ? Que fit il comme Ă©tudes ? Toujours est-il qu’il partit en AmĂ©rique pour faire des Ă©tudes de dentiste.
En effet la famille de sa premiĂšre compagne « Gladys Ashe » m’a fait parvenir unÂ
Extrait de « La Statue de la LibertĂ© – Ellis Island »
Nom du navire : SS La Savoie
Départ de : Havre le 10 novembre 1906
Arrivée à : New York le 17 novembre 1906
Nom du passager 1 : Arnold Ostertag
Ăge : 23
Est. Année de naissance : 1883
Occupation : Dentiste
Ătat civil : CĂ©libataire
Nom du passager 2 : Max Ostertag
Ăge : 34
Est. Année de naissance : 1872
Profession : commis d’hĂŽtel
Ătat civil : cĂ©libataire
Il a donc 23 ans, il travaille dans un hotel et fait des études de dentiste, apparemment il aime voyager
Extrait de « The Statue of Liberty – Ellis Island »
Nom du navire : SS Campania
Départ : Liverpool le 21 août 1909
Arrivée à : New York le 28 août 1909
Nom du passager : Arnold Ostertag
Ăge : 28
Est. Année de Naissance : 1881
Profession: Dentiste
Etat civil : Célibataire
Puis dans le Journal « l’Appel de San Francisco » du 5 mai 1912, on apprend qu’il a sĂ©duit une jeune fille trĂšs riche dont les parents sont cĂ©lĂšbres.
Les Clopers attendent Mme Amy Gouraud.
Une fille et un dentiste suisse Ă©vitent la sociĂ©tĂ© Ă Paris aprĂšs une tournĂ©e en Ăgypte.
[Cùble spécial à The Call ]
PARIS, le 4 mai. – Un scintillement a Ă©tĂ© provoquĂ© ici par l’arrivĂ©e de Mme Gladys Ashe Gouraud Hooper, fille de Mme Amy Crocker Gouraud. Elle est accompagnĂ©e d’Osterlog, le dentiste suisse, avec qui elle a quittĂ© les Ătats-Unis et qui exerçait autrefois sa profession avenue Macmahon.
Mme Jackson Gouraud est en route de New York pour rencontrer Mme Hooper. Les elopers semblent parfaitement heureux aprĂšs leur tournĂ©e en Egypte, d’oĂč ils viennent directement Ă Paris.
Osterlog est un homme pimpant et beau avec d’excellentes maniĂšres. Ils ne se montrent pas dans le monde, mais resteront le printemps et l’Ă©tĂ© dans les environs de Paris.
Et si nous poursuivons dans la presse?
Extrait de « The Hawaian Star » du lundi 13 mai 1912
Gladys Gouraud, fille de l’ex Amy Crocker de Californie, s’est enfuie avec un dentiste dĂ©sargentĂ© de Paris, que sa mĂšre employait autrefois comme bouffon lors de certaines de ses cĂ©lĂšbres soirĂ©es bohĂšmes.
Evidemment la fortune de la fille de Mr et Mme Ashe permet de voyager.
Extrait de « The Tacoma Times » (Tacoma, Washington) daté du mardi 31 décembre 1912
New York, 31 dĂ©cembre. – Qu’elle ait incitĂ© sa fille Ă transfĂ©rer ses affections de son mari Ă un autre homme, telle est l’accusation portĂ©e contre Mme AimĂ©e Crocker Gouraud dans une plainte dĂ©posĂ©e par Walter Morgan Russell devant la Cour supĂ©rieure ici aujourd’hui, demandant 50 000 $ de dommages et intĂ©rĂȘts.
Il revint en Suisse, puis nous retrouvons une trace de lui, a 32 ans, en 1914 il part de Naples sur le paquebot français « Patria » et se rend à New York ou il est enregistré a Ellis Island le 31-10-1914. La guerre de 1914 en Europe avait commencé le 28-juillet.
Extrait de « La Statue de la LibertĂ© – Ellis Island »
Nom du navire : SS Patria
Départ : Naples le 17 octobre 1914
Arrivée à : New York le 31 octobre 1914
Nom du passager 1 : MMS Arnold Ostertag
Ăge : 32
Est. Année de naissance : 1882
Profession : Commis
Ătat civil : CĂ©libataire
Nationalité : Suisse
Race : Suisse allemande
DerniĂšre adresse permanente : Lucerne, Suisse
Nom et adresse du parent le plus proche : Harry Ostertag, Lucerne.
Destination finale : New York
Passage PayĂ© par : Lui-mĂȘme
Dates/Lieu Auparavant aux Ătats-Unis : 1911 et 1912 Ă New York
Rejoindre quel ami/parent : Son ami, Crocker Gouraud, New York City.
Santé : bonne ; Hauteur : 5 pi 6 po; Teint clair; Couleur des cheveux et des yeux : Chùtain.
Lieu de naissance : Lucerne, Suisse
Nom du passager 2 : Mme Gladys Crocker Russell
Ăge : 28
Est. Année de naissance : 1886
Ătat civil : MariĂ©
Profession : Femme
au foyer Nationalité : Anglaise
DerniĂšre adresse permanente : Angleterre
Nom et adresse du plus proche parent : Mme Crocker Gouraud (mĂšre).
Destination finale:New York
Passage PayĂ© par : Elle-mĂȘme
Dates/Lieu Auparavant aux Ătats-Unis : New York
Rejoindre quel ami/parent : Sa mĂšre, Crocker Gouraud, New York.
Santé : bonne ; Hauteur : 5 pi 5 po ; Teint clair ; Couleur des cheveux : gris ; Couleur des yeux : Bleu.
Lieu de naissance : Sacramento, Californie.
Mais en 1915, une trace…, il est en France, car il dĂ©pose un brevet d’invention.
Ostertag dĂ©sirait installer sur des montres ou des appareils horlogers, » un ou plusieurs organes mobiles supportant des images, des photographies ou des publicitĂ©s »Â
Il eut une boutique oĂč il ne vendait que des montres, Ă©tait-ce Ă l’Ă©poque de ce brevet ?
En somme, et si j’ai bien tout compris, permettre de faire dĂ©filer des annonces publicitaires diffĂ©rentes, avec une vitesse rĂ©guliĂšre. Comme de nos jours les panneaux publicitaires qui, sur les stades changent toutes les 5 secondes.
Il eut une boutique ou il ne vendait que des montres, Ă©tait-ce Ă l’Ă©poque de ce brevet ?
Ensuite, il a dĂ» chercher sa voie, Il aurait fait plusieurs voyages en Inde.
Puis il s’installe Ă Paris, mais pas n’importe oĂč; au 16 place VendĂŽme Ă Paris.
La plupart des spĂ©cialistes situent son installation en 1920, pourtant le Journal quotidien, » Le Journal » en 1924 publie un article sur un hold up place VendĂŽme chez OstertagÂ
Cliquez pour agrandir
« Le Journal » prĂ©cise « Mr Ostertag employait cette personne dans ce magasin qu’il possĂšde depuis quinze moisâŠ. » cet article Ă©tant datĂ© du 27 janvier 1924, un rapide calcul nous permet de connaitre la date de son installation au 16 place VendĂŽme : aux environs du mois d’aoĂ»t 1922.
Au cours de ce Hold Up, un employé avait été tué par les gangsters.
Cet article de « Paris Soir » est prĂ©cieux, car avant d’ĂȘtre Joaillier place VendĂŽme Arnold Ostertag Ă©tait courtier en perle fines. C’Ă©tait un homme solide, Ă©nergique rasĂ©, d’allure sportive, dixit le Journal Paris-Soir.Â
Arnold Ostertag a une idée sur ses agresseurs « des Levantins »
Comme le prĂ©cise le dictionnaire de l’acadĂ©mie française ce terme « a Ă©tĂ© parfois utilisĂ© avec une intention pĂ©jorative, par allusion Ă l’habiletĂ© en affaires prĂȘtĂ©e aux Orientaux.
La maison Christie’s date cet ensemble de 1920, or il n’exerçait pas encore, mais les datations, sont difficiles, s’il n’y a pas d’Ă©lĂ©ments probants comme une facture attachĂ©e au bijou. Ce Vanity est en argent et or, avec diamants, rubis, saphirs, avec un motif art dĂ©co plutĂŽt 1925!!c’est une fabrication Française. La montre n’a pas de marque, ce vanity possĂšde un couvercle sur charniĂšre pour ouvrir l’Ă©tui Ă cigarette, un compartiment coulissant contient un support de rouge Ă lĂšvres et un petit peigne, un couvercle sur charniĂšre rĂ©vĂšle un miroir, et un poudrier, une Merveille !
Autre vue de ce modĂšle
Son poinçon de Maßtre sera insculpé le 31 juillet 1923 une premiÚre fois puis en 1927 son poinçon sera A.O. une tourelle.
Une belle parure Rubis et diamants dans le journal « Femina » en 1922
1925, Ostertag expose au musĂ©e Galliera pour l’exposition des arts dĂ©coratifs (TirĂ© du Figaro du jeudi 13 juin 1929.
Un vanity case en diamants, chrysoprase, par Ostertag en 1925 environ.
Paysage Chinois sur un fleuve, en émail vert, bleu, rouge, noir et blanc sur fond en or jaune. De chaque cÎté, en émail noir cannelé et diamants taillés en rose, le cabochon vert est en chrysoprase. Couvercle coulissant qui révÚle un miroir, un tube de rouge à lÚvres et quatre compartiments Or 750/1000°
Signé Ostertag
Un pendulette art déco en jade néphrite, calcédoine, émail.
La partie rouge du cadran est en Ă©mail, motifs d’inspiration chinoise, renforcĂ© par des fleurs vertes, bleues, roses, jaune, et blanches chiffres arabes blancs
A l’intĂ©rieur la marque du fabricant de Verger-FrĂšres, mouvement de Vacheron-Constantin, le fond est signĂ© Ostertag.
Dans la mĂȘme sĂ©rie, Superbe pendule en Malachite or, argent, Ă©mail orange pour le cadran, onyx, etc. Elle a Ă©tĂ© fabriquĂ©e par les frĂšres Verger pour Ostertag et vendue par la maison Bonhams Ă Hong Kong en 2007 1.680.000HK$
Pendulette de voyage miniature de Ostertag 1925 environ.
 Mouvement Signé Jaquet, cadran mat argenté, chiffres arabes, minutier, acier bleui couvercle avec un monogramme, le boßtier et le cadran sont signés par Ostertag, le mouvement signé par le fabricant, 33m/m de diamÚtre.
1925 bracelets diamants
C’est une boite, avec un couvercle mĂ©canique elle a Ă©tĂ© fabriquĂ©e par Verger pour Ostertag, aux environs de 1925.
Elle est en Ă©mail noir au sommet un cabochon corail ovale, un systĂšme Ă ressort permet d’ouvrir la boite et de rĂ©vĂ©ler l’intĂ©rieur en Ă©mail rouge cinabre, les poignĂ©es sont ornĂ©es de perles couleur saumon en corail avec des bandes en Ă©mail rouge. Le tout repose sur une agate laquelle repose sur une plaque d’onyx
Christie’s a revendu cette trĂšs belle broche art dĂ©co 1925 environ. Les cabochons noirs en forme de poire, sont en Onyx. L’ensemble de la broche est en platine alors que le diamant central, taille ancienne ovale est serti sur de l’or jaune
Ostertag travailla avec Henri Picq puis Picq & fils, grand fabricant pour Cartier mais aussi Lacloche et Berlioz
Une trĂšs belle rĂ©ussite d’Ostertag et de ses fournisseurs, c’est un Vanity Case en pĂąte de verre, revendu par Christie’s.Â
Les Grecs de l’AntiquitĂ© l’avaient créée, mais la pĂąte de verre revient en France au 19 Eme siĂšcle et est utilisĂ©e par Ostertag aux alentours de 1925.
A l’intĂ©rieur un miroir et un tube de rouge Ă lĂšvres. Au centre, est reprĂ©sentĂ© un paon parmi des fleurs et des feuilles, le tout avec une base en or.
Encore une boite en or et pĂąte de verre de Arnold Ostertag, en vente le 18 juillet 2022 par Artcurial à Â
l ‘hotel Ermitage Ă Monte Carlo.
La pĂąte de verre nâest pas du simple verre. La pĂąte de verre est lâune des techniques les plus complexes Ă maĂźtriser. Ce qui en justifie son prix âŠ
Verre, cristal, pĂąte de verre ?
Pourquoi la pùte de verre est différente du verre ?
La rĂ©ponse se trouve dans le processus de production. La pĂąte de verre est un mĂ©lange de groisil, câest-Ă -dire un mĂ©lange de morceaux de cristaux concassĂ©s, insĂ©rĂ© dans un moule en plĂątre.
Les groisils peuvent alors ĂȘtre de diffĂ©rentes couleurs, produisant un tableau colorĂ© unique Ă la sortie du four. Lâartisan verrier ne peut jamais savoir Ă lâavance le rĂ©sultat final.
Lâaspect des matiĂšres est aussi diffĂ©rent : le verre est lisse, la pĂąte de verre laisse apparaĂźtre un objet Ă lâaspect plus ou moins cĂ©ramique. Toucher une pĂąte de verre, câest comme toucher le grain de peau dâune pĂšche, ou bien la douceur dâune surface cirĂ©e.
Une gravure figure Ă l’intĂ©rieur de ce boitier : Au revoir, All Love always et une signature : NĂ©mo
Ce nom de Nemo ne parle pas aux nouvelles gĂ©nĂ©rations comme Ă celles qui arrivĂšrent Ă l’Ăąge d’homme aprĂšs la premiĂšre guerre. Celui que l’on qualifiait alors de petit prodige Ă l’aube du XXe siĂšcle Ă©merveilla Sarah Bernhardt, Loti, et mĂȘme la reine Victoria Ă Cannes en 1899 pour son art de dire plus de 15 000 vers qu’il avait mĂ©morisĂ©s.
Maxime Némo
Plus tard, aprĂšs avoir jouĂ© avec Dullin, Copeau et Jouvet, on le vit Ă©tudier Ă Florence en 1912 auprĂšs de J.-R. Bloch, enseigner la philosophie Ă Strasbourg en 1919, cet idĂ©aliste gĂ©nĂ©reux quittait l’universitĂ© et fondait une association originale qui s’appela l’Ălot, avec cette dĂ©finition : « Petit espace, mais libre. » Il s’agissait moins d’une organisation que d’un apostolat. Le projet de Nemo, orientĂ© par son tempĂ©rament et sa culture vers l’art lyrique et tragique, Ă©tait d’en porter le message Ă la jeunesse, en marge des programmes d’enseignement, par la lecture, la diction, la reprĂ©sentation partielle, la confĂ©rence ou le disque.
Maxime Nemo fondait en 1949, sous la prĂ©sidence d’Ădouard Herriot, l’association Jean-Jacques-Rousseau, dont il fut le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral jusqu’Ă sa mort.
Il est bien un passeur des lettres qui accueillit en France Emil Cioran, Mircea Eliade, mais aussi Garry Davis. Dialoguant avec R. P. Teilhard de Chardin ou en fustigeant Mauriac dans la revue Europe.
Livre de Patrick Chevrel sur Némo.
Cette broche est en platine, des pierres de couleur, des diamants, de l’Ă©mail, art dĂ©co en environs de 1925 avec Ă l’intĂ©rieur, de façon Ă ĂȘtre consultĂ©e discrĂštement, une montre cadran ovale avec chiffres arabes. La montre est signĂ©e Ostertag.
Merveilleux collier-montre fabriquĂ© par Verger FrĂšres en 1927, pour Arnold Ostertag. Il est en platine avec des diamants sur la chaĂźne et quatre boules-perles en Ă©meraude d’un trĂšs beau vert. Dans la montre un mouvement de Vacheron et Constantin, qui est signĂ© et numĂ©rotĂ©, la boite aussi, et le cadran est marquĂ© « Ostertag » revendu par Christie’s
La photographie ci-dessus vient d’un catalogue de la maison Tajan de Paris
C’est un poudrier fabriquĂ© en 1928 signĂ© « Ostertag Paris DĂ©posé » avec un N° de fabrication. Les pierres de couleur sont gravĂ©es et proviennent certainement d’Inde. Arnold Ostertag avait fait son tour du monde et passant par l’Inde, il avait Ă©tĂ© fascinĂ© par les bijoux de ce pays, comme beaucoup de ses confrĂšres, tel Cartier, il avait souvent utilisĂ© des thĂšmes Indiens, mais surtout les pierres qu’il avait ramenĂ©es de ce pays et achetĂ©es auprĂšs de certains Maharadjahs.
Le Figaro 1928
1929 : la revue « L’Art et la Mode  » cite au sujet de la collection Ardanse une petite maison tenue (Ă l’Ă©poque !) Par un aristocrate Russe et sa sĆur :
« Le Clou de la collection est une splendide robe du soir en dentelle d’or garnie d ‘un splendide papillon en pierres vĂ©ritables due Ă Ostertag et dont le prix est la somme respectable de deux millions de francs »
Je me mis en quĂȘte de ce papillon et je l’ai trouvĂ© dans la revue « l’Officiel » et j’appris que la robe Ă©tait destinĂ©e à « Mistinguett »
1929 l officiel de la mode, LA ROBE MERVEILLEUSE.
De la dentelle or, si fine qu’on la dirait arachnĂ©enne, un mouvement Ă peine stylisĂ©, une jeune femme pleine de grĂące et illuminant le tout, un prodigieux papillon de pierreries : la robe de deux millions vient d’ĂȘtre prĂ©sentĂ©e.
Ce n’est pas un rĂȘve, cela ne relĂšve pas de quelque conte arabe. L’Ă©vĂšnement ne vient pas d’Amerique. Il est de Paris trĂšs simplement.
Pendant toute une annĂ©e. Trois artistes ont travaillĂ©, cherchĂ© et trouvĂ©. La maison Drault apporta la matiĂšre. La baronne Accurti directrice de la maison Ărdanse, trouva l’esprit crĂ©ateur, et Ăstertag, le cĂ©lĂšbre Joaillier de la place VendĂŽme, façonna et sortit une merveille de pierreries
Notre temps est en toute chose et mĂȘme pour les robes, celui de la vitesse et de la simplification : la robe â merveilleuse  » c’est le propre du rĂ©el raffinement que de faire sien ce qui paraĂźt disproportionnĂ© C’est aussi rĂ©vĂ©ler et affirmer une nouvelle tendance ; l’harmonie de la robe et du bijou. Leur conjonction autour de la personnalitĂ© fĂ©minine, en somme tout le problĂšme de la parure.
Ăsterlag dĂ©fend ici sa thĂšse. Le temps des joyaux conventionnels n`est plus ; le bracelet blanc, uniïŹĂ© sur un mĂȘme modĂšle. Quelque riche soit-il n’implique aucun effort.
Chaque femme est elle-mĂȘme, son bijou doit exprimer son individualitĂ©.
La teinte des cheveux, la carnation, la silhouette, autant de facteurs qui commandent le choix des gemmes et leur union.
Mais quel relief nouveau quand une parure fait apparaĂźtre et souligne certains dĂ©tails de personnalitĂ©. Ostertag traite l’Ă©meraude gravĂ©e fait jaillir le rubis, provoque le brillant, lui est un dĂ©fi, elle retourne aux toilettes prĂ©cieuses, vĂ©ritables richesses qu’arboraient fiĂšrement Madame Royale la princesse Palatine, et bien avant encore, les dames de la cour autour de la reine lsabeau.
Broder avec des pierreries marier Ă la dentelle le diamant, le saphir le rubis et l’Ă©meraude. C’est ce qu’Ostertag a su rĂ©aliser.
Le papillon a ses ailes Ă©talĂ©es Ă©tonnantes de prĂ©cision, les gemmes dans leur scintillement font le pollen vivant de l’animal appelĂ© dans sa finesse la poudre des dieux.
Tant de richesse pour une simple robe, dira-t-on ! Car le diamant et le saphir crĂ©e d’Ă©tonnants rapprochements. Il stylise un mouvement et l’accompagne d’un dĂ©bordement de richesses. Cette perle est blanche. Celle autre, est noire, coudĂ©e, une double branche de diamants les supporte, cela fut conçu pour une femme qui ressemblait Ă cette opposition.
En rĂ©novant la joaillerie, en cherchant Ă la dĂ©gager de conceptions trop rigides, Ostertag, fait Ćuvre utile.
L`art qui est avant toute chose, le goût et la compréhension du beau sera reconnaissant à Ostertag de cette robe de deux millions que portera Mistinguett et qui émerveilla déjà tant de Parisiennes avant de faire le tour du monde.
Revue L’Art et la mode de 1929
Cliquez pour agrandir
Cette pendule vendue par Ostertag et revendue par Christie’s en 2008 a Ă©tĂ© fabriquĂ©e en 1929.
GrĂące aux recherches de la maison Christie’s nous savons qu’elle a Ă©tĂ© achevĂ©e en juin 1929 pour Ostertag, qui l’a signĂ©e.
Au fond un pentagone de cristal de roche, le cadran est aussi en cristal de roche, un mouvement mécanique de Philippe René Jaccart, comportant 15 rubis signé Vacheron Constantin, au centre une Gazelle en aigue-marine taillée, elle repose sur une agate, la fontaine est en lapis lazuli et diamants, émeraude sculptée, rubis, une base noire en laque, les pieds sont en agate le N° est 405984
Le journal « Le Figaro » avait Ă©ditĂ© un supplĂ©ment spĂ©cial pour l’exposition de Galliera en 1929 et cette planche en est extraite.
La « Revue du vrai et du beau », pour GalliĂ©ra 1929 consacra une page Ă Ostertag et rĂ©sumait ainsi :  » Le joaillier pimente souvent ses crĂ©ations du cachet oriental, et de ce mĂ©lange bizarre mais toujours harmonieux, entre l’art scandinave et celui d’extrĂȘme orient naĂźt une production Ă nulle autre pareille »Â
Merveilleuse exposition tĂ©moin des annĂ©es 30, l’exposition de 1929 au musĂ©e GalliĂ©ra, il n’y avait pas qu’Ostertag et les planches couleurs de Boucheron, Fouquet, Van Cleef, Mauboussin, sont si intĂ©ressantes que je les rediffuse, mĂȘme si je les ai dĂ©jĂ publiĂ©es
Je ne sais pourquoi Christie’s a dĂ©crit cette piĂšce comme Ă©tant fabriquĂ©e par Audemars-Piguet pour « Gubelin Ostertag ».
Cette montre Ă guichets, rare montre en or blanc 750/1000° rectangulaire est signĂ©e Audemars-Piguet & Co. et MSA Ostertag, (ce qui veut dire Melchior Siegfried Arnold Ostertag) n ° 39600, a Ă©tĂ© fabriquĂ©e en 1929 inscription gravĂ©e WVRS 3 janvier 1933, signĂ© MSA Ostertag et numĂ©rotĂ©e, le mouvement signĂ© Audemars Piguet & Co.Â
C’est un bracelet Art DĂ©co en platine diamants et Ă©meraudes de Colombie.
Aux environs des années 1930?
UN COLLIER PENDENTIF EN CRISTAL DE ROCHE, ĂMERAUDE ET ĂMAIL ART DĂCO, PAR OSTERTAG
Le pendentif en forme de cloche en cristal de roche rainurĂ© avec des accents d’Ă©meraude, de diamant et d’Ă©mail noir, suspendant un gland en tissu, au collier tressĂ© en perles de rocaille et verre vert, annĂ©es 1930, pendentif 23,0 cm, collier, 80,0 cm, avec poinçons français pour l’or
SignĂ© Ostertag Paris Revendu par la maison Christie’s
Vanity Cas rectangulaire en argent (<800) et or rose 18K (750) composĂ©e d’un briquet, d’un Ă©tui Ă lĂšvres, d’un peigne en Ă©caille, d’un poudrier et d’une montre.
Vers 1930 – SignĂ© Haut: 8.7cm – Larg: 7.2cm Pb: 298.9gr revendu par la maison Aguttes Paris
Paire de poudriers en or et diamants de Ostertag, ouverts, on dĂ©couvre un miroir une boite Ă poudre et un tube de rouge Ă lĂšvres, les deux sont signĂ©s Ostertag et doivent dater de 1930 environ Revente de Christie’s
Une broche art dĂ©co, dessin stylisĂ© de Bouclier broche se dĂ©doublant en diamants baguettes et taille brillant 1930 environ, signĂ©e Ostertag Revendue par Christie’s
2 Broches clips diamants de Ostertag revendus par Christie’s.
Chaque clip conçu comme un rouleau stylisĂ© serti de diamants brillants et baguettes, peut ĂȘtre fixĂ© avec un raccord broche supplĂ©mentaire pour former une seule broche, 1930, chacun de 5,6 cm, platine et l’or. SignĂ© Ostertag
Succession de la Baronne Gunhild Thyssen-Bornemisza de Kaszon.
Un vanity argent et or Art DĂ©co , le Vanity est serti de saphirs et de diamants, par Ostertag. Le boĂźtier est de forme rectangulaire avec dĂ©coration cannelĂ©e contenant une montre avec un mouvement de forme rectangulaire, cadran argentĂ©, chiffres arabes, un compartiment coulissant vers le haut contenant un briquet, l’ouverture d’un couvercle Ă charniĂšre pour ouvrir le compartiment de cigarettes, un compartiment coulissant Ă la base contient un tube de rouge Ă lĂšvres, un miroir et d’un compartiment de poudre, vers 1930, 8.6cm de long,Â
Poudrier en argent guillochĂ©, le couvercle ornĂ© d’un motif gĂ©omĂ©trique en or jaune 18k (750 milliĂšmes) appliquĂ© et centrĂ© d’une ligne de huit saphirs calibrĂ©s, l’intĂ©rieur recelant un poudrier, un tube de rouge Ă lĂšvre et un miroir biseautĂ©. Bouton d’ouverture pressoir serti de trois saphirs calibrĂ©s usagĂ©. SignĂ© Ostertag Paris. Vers 1930. Poids brut: 164 g
 La maison de vente Tessier et Sarrou a revendu cet Ă©tui de rouge Ă lĂšvres, en or, argent et saphirs calibrĂ©s – de Arnold Ostertag- Paris.
TrĂšs intĂ©ressant bracelet Art dĂ©co, chaque rectangle saphir est rĂ©alisĂ© avec deux saphirs carrĂ©s, or jaune, signĂ© Ostertag vendu actuellement par des gens charmants. La Maison « Historical Design Ă New York »Â
Robe de Louise Boulanger, maison de couture parisienne, dans le Journal Vogue France, les bijoux sont de Ostertag
1930- dans la Revue Vogue-France, bracelet diamants porté par Tanja Rams .
Cliquez sur ces photos de charme pour les agrandir.
C’est un pendentif rubis au centre du collier, qui est amovible, il a Ă©tĂ© revendu par la maison Christie’s. Diamants baguettes, trapĂšzes, marquises, ronds or blanc 750/1000° rĂ©alisĂ© aux environs de 1930 pour Ostertag
Un vanity d’Ostertag Le boĂźtier est en Ă©mail noir, de forme carrĂ©e dĂ©corĂ© Ă l’avers avec un motif cannelĂ©e Sous le couvercle une montre, le cadran rectangulaire argentĂ© avec chiffres arabes, flanquĂ© d’un porte-parfum coulissant, un support coulissant pour le tube de rouge Ă lĂšvres et un peigne, vers 1930, 7,0 x 1,7 x 7,4. SignĂ© Ostertag, Paris, non. 39149
BoĂźte de cigarettes d’or sertie de saphirs : Les saphirs sont ingĂ©nieusement disposĂ©s de sorte que de l’extĂ©rieur les pierres forment un motif de briques divisĂ© en petites bandes. La marque de fabricant est Ostertag : British Museum
POUDRIER en argent guillochĂ©, le couvercle ornĂ© d’un motif gĂ©omĂ©trique en or jaune 18k (750 milliĂšmes) appliquĂ© et centrĂ© d’une ligne de huit saphirs calibrĂ©s, l’intĂ©rieur recelant un poudrier, un tube de rouge Ă lĂšvre et un miroir biseautĂ©. Bouton d’ouverture pressoir serti de trois saphirs calibrĂ©s usagĂ©. SignĂ© Ostertag Paris. Vers 1930. Poids brut : 164 g
Boitier signé Verger FrÚres, n ° 10347, vendu au détail par Ostertag, vers 1930, elle est en or 750/1000° sur le principe des pendules mystérieuses 45 mm diam.
1930 Ostertag dans Vogue
Bracelets d Ostertag dans Vogue en 1931
1931 Vogue Ostertag
1931 Vogue Ostertag
1934 Vogue
MĂȘme Ă Djiring,(de nos jours Di Linh) en 1934, au centre du Vietnam on volait des bijoux Ostertag
1934 dans Paris soir
Décembre 1934 dans la revue Vogue
 2 Broches qui peuvent se dĂ©doubler dans cette publicitĂ© d’Ostertag, 1934 Vogue
1934 environ bracelet d’Ostertag. Mailles en cristal de roche et mailles intermĂ©diaires en platine et saphirs carrĂ©s
Ostertag dans le journal « Femina » de juin 1935.
1935
Paris soir du 16-01-1935, le tout Paris assiste a un match de notre grand boxeur Georges Carpentier, que de noms célÚbres !! Et Arnold Ostertag fait partie du Tout-Paris
Deux clips qui peuvent ĂȘtre fixĂ©s a divers endroits, et se rĂ©unir en une seule broche
Décembre 1935 dans vogue
La maison Sotheby’s date ce Vanity case de 1940, cela me parait impossible car Arnold Ostertag est mort en avril 1940, et cela faisait un an qu’il Ă©tait aux Ătats Unis.
Sur le couvercle cannelĂ© en or 750/1000° est appliquĂ© un motif floral, serti de rubis calibrĂ©s et un pavage de diamants taille brillant l’ouverture rĂ©vĂšle un miroir, deux compartiments de poudre, un support de rouge Ă lĂšvres, une montre avec chiffres romains, ce vanity mesure environ 85 x 70 x 15mm, il est signĂ© Ostertag, numĂ©rotĂ©, essai français et marques de fabricant, le poids brut total d’environ 287 grammes.
Il se trouve Ă droite sur la photo de Sotheby’s, cette photo est intĂ©ressante car elle nous montre l’Ă©tui du Vanity, qui ne laisse voir au-dessus que le motif floral.
1936 ou 1937 environ, montre bracelet en or rose 750/1000° par Ostertag, La montre dispose d’un mouvement manuel, le bracelet est en or jaune sur la boite et le fermoir sont sertis des saphirs calibrĂ©s de haute qualitĂ©, elle peut recevoir le nom de Montre Cadenas Ă l’instar de celle que Van Cleef & Arpels créÚrent en 1935 ou de Montre Ă©trier.
Au dĂ©but du 20Ăšme siĂšcle, il Ă©tait jugĂ© inconvenant pour une femme de porter une montre ou de regarder lâheure en public. La montre Cadenas fut inventĂ©e pour trouver une solution Ă©lĂ©gante Ă cette situation. Conçue comme un ravissant bracelet, la montre Cadenas dissimule un cadran visible uniquement par celle qui la porte.
Son nom vient du fermoir, reprĂ©sentant un cadenas, puissant symbole de lâunion et de lâalliance entre deux familles ou deux ĂȘtres.
Le fond de boite est gravé Ostertag
Cette montre-bracelet vendue par Ostertag Paris recÚle un mouvement Baume et Mercier, Aiguilles en or dans son écrin marqué Ostertag poids brut : 62,9 grammes environ la fabrication est un peu différente de la premiÚre.
Dans les années 1930, Arnold Ostertag voyage beaucoup à New York et Los Angeles et devient trÚs populaire dans les milieux artistiques, Ainsi Grace Moore cantatrice du Metropolitan, et vedette de cinéma avait choisi un collier de Ostertag pour son premier concert au Carnegie Hall en 1937.
Le crĂ©dit Municipal de Paris a revendu rĂ©cemment ce vanity case en or et argent godronnĂ©, composĂ©e dâun poudrier, dâun Ă©tui Ă rouge Ă lĂšvres, dâun peigne en Ă©caille, dâun briquet Ă essence et dâune montre avec mouvement mĂ©canique. Couvercle Ă charniĂšres plaquĂ© dâun motif stylisant un bouquet de fleurs ponctuĂ© de diamants, de cabochons dâĂ©meraude, de saphir et de rubis. Elle est accompagnĂ©e de son Ă©tui en moire dĂ©corĂ© de fleurs. SignĂ©e Ostertag Paris DĂ©posĂ© 39149. Vers 1940/50. Poids brut: 306 g. lĂ encore la date me chiffonne, m’interpelle, puisque Arnold Ostertag est dĂ©cĂ©dĂ© Ă New York en 1940
Petite pendule de bureau en cristal de roche gravé par Ostertag en 1936 dans la revue Vogue
Revue Vogue de 1936 cliquez pour agrandir
1936 Vogue
1936 Ostertag dans Vogue
Au cou de Mademoiselle Constantinescu, fille du Président de la banque nationale assassiné en 1934 en Roumanie un grand collier Rubis et diamants en 1936 dans Vogue
Tous les bijoux présents sur ce numéro de Vogue de 1936 en platine diamants saphirs etc, sont de Ostertag qui donne comme adresse : Paris Cannes et New York, Il y avait aussi Biarritz.
A Cannes en 1936 photographié par les FrÚres Seeberger
A
La perspective dans ces dessins parus dans la revue « l’Officiel » n’est pas excellente mais on se rend compte des lignes.
Arnold aussi était venu à « Eilen Roc » avec son bateau, dont on reparlera plus loin !
Bracelet stylisant un serpent, or et platine serti de diamants et saphirs, signé Ostertag Paris (1940) Il est revendu actuellement chez Iskender par le biais du site : https://www.1stdibs.com/
La voici portée de nos jours par un mannequin de la revue « Coté Geneve »
1938, montre ouverte en or 750/1000° de Ostertag, rubis et diamants revendus par Christie’s
Pour une fois nous pouvons dater un bijou de façon certaine car nous avons une facture.
Belle Ă©poque oĂč il y avait moins de taxes et autres CSG , en revanche il fallait qu’on achĂšte des timbres pour acquitter sa facture car c’Ă©tait obligatoire (s’il y avait une facture bien entendu !!!)
C’est un double clip de platine, sur lequel sont sertis 182 diamants ronds taille brillant et baguette de couleur GH et de puretĂ© VS2, SI1 pour un poids total de 7.50 Ă 8.50 carats grĂące Ă la facture, nous savons qu’Ostertag l’ a vendu en 1938.
On peut observer les systÚmes qui permettent de porter séparément les éléments, ou de les assembler pour les porter en broche ou en pendentif.
LOFTY aux Usa n’est pas un auctionner, mais un marchĂ© en ligne par internet pour l’artÂ
1938 dans la revue Vogue.
 |
Bague sertie d’un diamant taille ancienne de forme carrĂ©e avec quatre Ă©lĂ©ments bombĂ©s pour les points cardinaux, des annĂ©es 1940 (indiquĂ© par Christie’s mais Arnold est mort le 1 er avril 1940 ???) , platine et or, signĂ© Ostertag Paris
1939
Avril 1939
Avril 1939
Montre or jaune avec rubis en serti étoilé de Ostertag, cadran Ostertag 1938
1939 journal « Le Populaire »
Cambriolage chez Georges Carpentier qui fut champion du monde de boxe anglaise le 12 octobre 1920
Melchior a ensuite Ă©pousĂ© Verna LONG le 1er aoĂ»t 1939 Ă Paris, France. (Verna LONG est nĂ©e le 7 mai 1914 Ă Mount Vernon, New York, Ătats-Unis et dĂ©cĂ©dĂ©e le 7 avril 2013 Ă Vero Beach, Floride, Ătats-Unis.)
Acte de mariage d’Arnold et Verna
Sotheby’s prĂ©sente cette broche diamant comme datant de 1950, impossible, puisque Arnold Ostertag meurt en avril 1940 et la Maison Ostertag disparait en 1941.
Une montre-bracelet rétro, par Ostertag
Le bracelet Ă ressort avec bornes Ă billes centrĂ© sur un boĂźtier de forme rectangulaire flanquĂ© de deux boules, le cadran avec index percĂ©s et aiguilles en acier bleui, d’aprĂšs la maison Christies vers 1940. Cest avant, car en 1940 il est parti, Poinçons français
Cadran signé Ostertag Paris, no. 8542 (indistinct)
Ces mĂȘmes bracelets en vente chez Fred Leighton NewYork
Une extraordinaire paire de bracelets d’Ostertag en or poli et platine saphirs, diamants.
Trois grappes florales en saphirs au centre et diamants 19 cm de circonférence intérieure
Une anecdote sur la fin en 1939, mais il faut remonter en 1920. Dans les annĂ©es 20, M. Warmack, riche propriĂ©taire d’une usine de chaussures, meurt en laissant une femme et une fille Annie Laurie. Mme Warmack est une femme trĂšs autoritaire. A vingt-huit ans, en 1927, Annie Laurie est cĂ©libataire et vit avec sa mĂšre. Leur train de vie a baissĂ©, ce qui est insupportable. Mme Warmack cherche un homme pour redorer son blason. Elle trouve Georges Crawford, 66 ans, richissime cĂ©libataire. Mais elle est trop vieille. C’est donc sa fille Annie Laurie qui Ă©pouse cet homme de 38 ans son aĂźnĂ©.
Cinq ans plus tard, en septembre 1932, les Crawford ont une fille, Martha. Son premier surnom est Choo Choo, parce qu’elle est nĂ©e en voyage, dans le wagon privĂ© de son pĂšre.
Son pĂšre la surnommera Sunny, « la rayonnante », parce qu’elle Ă©tait trĂšs jolie, le portrait de son pĂšre, trĂšs souriante et douce de caractĂšre. Georges Crawford meurt en 1936, laissant l’enfant Ă la garde de son pĂšre et de sa grand-mĂšre qui l’Ă©lĂšveront comme une princesse.
Annie Laurie Aitken est la mĂšre de Sunny et cela doit vous rappeler quelque chose, L’affaire Von Bulow, Le 21 dĂ©cembre 1980, Martha von BĂŒlow, surnommĂ©e Sunny, sâĂ©vanouit aprĂšs lâinjection dâune surdose dâinsuline. Les soupçons se tournent vers son mari Claus. Câest le dĂ©but dâune retentissante saga judiciaire. Une affaire si mĂ©diatique quâelle fut interprĂ©tĂ©e au cinĂ©ma par Glenn Glose et Jeremy Irons, dans le « MystĂšre von BĂŒlow. »
Cette Annie Laurie Aitken avait une extraordinaire collection de bijoux dont un collier de diamants.
Ce collier avait Ă©tĂ© achetĂ© chez Arnold Ostertag Ă Paris,3 jours seulement, avant que l’armĂ©e allemande n’envahisse la France, mais Annie Laurie Aitken Crawford parvint Ă le rapporter aux USA en voyageant Ă bord d’un transatlantique qui arriva Ă Ă©viter les attaques de sous-marins.
Je sais que ce collier a Ă©tĂ© vendu chez Sotheby’s le 23-04-1985, lot 579, mais je n’ai pu en trouver la photo (avis a ceux qui pourraient m’aider)
Mais, comme souvent avec ce blog, le 24-02-2022 une lectrice » Angela Bordoni » que je remercie a retrouvĂ© cette vente de 1985 de Sotheby’s dans un catalogue lui appartenant et m’a adressĂ© cette photo de cet admirable collier.
Magnifique Collier Rubis et Diamants, Ostertag, France
Le collier ïŹexible serti sur le devant de 69 rubis ovales et ronds, disposĂ©s en trois rangĂ©es, pesant environ 95,00 carats, et derriĂšre avec 4-2 rubis ovales et ronds pesant environ 40,00 carats, en deux rangĂ©es, le fermoir avec 1 rubis en forme de marquise, encore dĂ©corĂ© sur le devant et sur les cĂŽtĂ©s avec 5 diamants ronds pesant environ 10,00 carats, 2 diamants ronds pesant environ 1,00 carat prĂšs du fermoir, et avec 20 diamants ronds et I28 baguette pesant au total environ 20,00 carats, montĂ© en platine.
Jadéite, corail, ensemble de pierres précieuses et cadre photo en émail, Ostertag, 1929
Corallium rubrum, Or, Jadéite, Pierre dure
Le cadre composĂ© d’un bracelet jonc en jadĂ©ite avec porte en Ă©mail noir, soutenu par un pilier en agate au support en onyx, agrĂ©mentĂ© de coraux, saphirs et Ă©mail, montĂ© en or jaune et argent, signĂ© Ostertag, numĂ©rotĂ©, avec dosage français et poinçons de maĂźtre, montĂ© boite estampillĂ©e Virger – Ostertag. Revendu par la maison Sotheby’s